Selon le dernier bulletin hydrologique de l’APIPA, publié hier à 16 heures, le niveau de l’eau de la Sisaony à Andramasina atteint 1,60 m. Elle a baissé de 0,50m, mais les prochaines 12 heures, ce niveau montera. Au niveau d’Ampitatafika, la Sisaony atteint actuellement 2,66 m. Une hausse de 0,08 m en 7 heures, et une nouvelle élévation reste attendue dans les prochaines 12 heures. Par conséquent, le seuil d’alerte jaune, 3,00 m devront être atteint d’ici peu.
Le seuil de l’alerte rouge est de 3,50m à Ampitatafika
Concernant le niveau de la rivière d’Ikopa, il est de 2,07m à l’échelle d’Ambohimanambola. Ce niveau a baissé en 7 heures. Le seuil d’alerte jaune, fixé à 3,50 m. A Bevomanga, le niveau de l’Ikopa est de 2,44 m, en hausse de 0,48 m en 7 heures. Elle continue de monter dans les prochaines 12 heures. Le seuil d’alerte jaune pour ce secteur est établi à 4,00 m.
Danger imminent à l’Est
Dans les prochaines 24 heures, de très fortes pluies sont attendues sur une grande partie du pays, en particulier la Région Atsinanana. Les cumuls de précipitations pourraient atteindre jusqu'à 80 mm. Selon le service météorologique de Madagascar, elles pourraient provoquer des inondations et des dégâts importants.
Les Districts de Vatomandry, Antanambao Manampotsy, Mahanoro et Marolambo sont placés en alerte rouge en raison du risque élevé de montée des eaux, de débordements de rivières et de glissements de terrain, surtout dans les zones fortement exposées.
La pluie abondante pourrait également perturber les activités quotidiennes dans de nombreuses autres régions du pays. Ainsi, les terrains et certaines routes fréquemment touchées par les intempéries pourraient se dégrader davantage.
Face à cette situation, les autorités appellent la population à être vigilante, notamment dans les zones déjà fragilisées par les intempéries précédentes. Madagascar est actuellement en pleine saison des pluies. La saison cyclonique ne fait que commencer. Cependant, ces pluies rappellent la vulnérabilité de plusieurs régions face aux aléas climatiques. D'après le service météorologique, les équipes techniques restent mobilisées pour surveiller les zones rouges, tandis que le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ( BNGRC) est à pied d'œuvre pour anticiper d’éventuelles évacuations.
Anatra R.








